Le choc de la civilisation

Cette fois c’est bien fini. Nous avons laissé Chamade et Nome et le passage du Nord- Ouest derrière nous pour atterrir dans le monde dit civilisé.  Un choc.Nous avons retrouvé les « high ways », le trafic automobile, les mille et une recommandations publiques, dont raffole l’Amérique (explications en trois étapes et quatre exemplaires de ce que le  piéton doit faire pour traverser la route quand le feu est rouge pour les voitures,  incitations à la délation de chauffards,  défenses de « trepasser » telle ou telle limite, liste healthy des corps gras contenus dans les menus take away dont les gens continuent à s’empiffrer, etc…), les glaçons dans toutes les boissons et l’air conditionné par une température de 6 degrés (merci pour les recommandations en faveur de l’environnement). Nous avons troqué les parkings improvisés de quads contre des parkings à avions privés, alignés couverts et les motos-neige (en attente de fonctionner), contre les planches des surfeurs qui attendent le mascaret de la baie de Turnagain.

Dans cette ville d’Anchorage (300’000 habitants) où, excepté le musée, il n’y a rien à voir, j’ai eu le sentiment de me trouver au milieu de nulle part, bien davantage qu’à Resolute ou a Gjoà Haven.

Reste le magnifique paysage environnant. Nous avons retrouvé les arbres (eh oui, ça faisait quatre mois que nous n’en avions plus vu, entre le désert arctique et la toundra). Des sapins et des boulots, aux couleurs d’automne rouge-vert-jaune,  plantés au milieu des vastes cirques de montagnes déjà enneigées. The wild life, comme on dit ici en balisant tout et partout.

Voilà qui nous a donné un avant-goût de notre prochaine destination. Sauf qu’en Alaska l’hiver a déjà pointé le bout de son nez et que nous allons retrouver des températures de plus de 25 degrés.  Marc a déjà trop chaud, mais moi je ne vais pas pleurer. See you soon !

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