Vancou…verre, Vancou…vert, Vanc…ouvert

Des lignes droites, verticales, horizontales, perpendiculaires qui se superposent, se recoupent, se reflètent les unes les autres, entre ciel et mer.

Des tours, des cubes, des bulles, des ellipses, des galbes, une architecture avant-gardiste, c’est Vancouver, la ville de verre

Partout des arbres sur le macadam.  Stanley Park où l’on se perd, à regarder les écureuils gambader et les cèdres imposants s’enrouler autour de leur troncs. Les plages et les promenades du bord de mer où l’on fait du jogging, du patin à roulette ou du vélo.  Le célèbre aquarium où les pingouins, les loutres et les bélougas se font les vecteurs du message écologiste des océanographes et des chercheurs, auprès du grand public. C’est Vancouver, la ville verte.

Vancou…verre et Vancou…vert, c’est le mariage réussi entre l’urbanité et l’écologie. Dans la crique de False Pass où nous avons jeté l’ancre, les kayaks, les planches de surf,  les dinghies, glissent entre les bateaux et les « aquabus » (version canadienne des vaporetti de Venise).

Certains  s’arrêtent devant les maisons flottantes (avec leur parking à bateau privé) qui jouxtent l’île de Gandville et son marché couvert, pour faire un brin de causette. D’autre s’éloignent vers les gratte-ciels, comme des lilliputiens au pied d’un jeu de lego géant et cristallin. Cool, récréatif, sur fond de business,  de commerces et d’économie plutôt prospère.

Vanc…ouvert  saine sportive et propre en ordre ne ferme pas pour autant la porte aux mendiants, aux marginaux, aux musiciens de rue qui vivent des trottoirs du downtown.  Elle est tolérante et intégrante.  C’est l’exemple d’un melting pot  apparemment épanoui. Depuis les années 80 la ville a ouvert les bras aux Asiatiques qui représentent désormais un pourcentage important de la population. Nous n’avons pas eu le temps d’aller visiter Chinatown (c’est au programme de l’année prochaine), mais peu importe. Les Asiatiques n’y sont de loin pas confinés. Ils se fondent dans un paysage humain bigarré dont l’unité se fait par la langue et le way of life.

Dernière surprise : le nombre de chiens. Il y en a partout et la devise des habitants semble être « jamais sans mon chien ». On fait du vélo avec son chien, son jogging avec son chien, ses courses avec son chien.

Bref à Vancou…vert, le chien est roi. Il a même droit à des parcs écologiquement et exclusivement conçu pour lui, pour qu’il puisse s’amuser en toute liberté en faisant ses besoins. « Enjoy », comme on dit ici.

Ce n’est qu’une première impression. Il a fallu repartir trop vite pour assurer l’hivernage de Chamade dans la Marina d’Anacortes. Vancouver mérite sans doute qu’on y revienne le printemps prochain.  Et nous y reviendrons.

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