Au pays de sa Majesté

J’ose à peine dire que nous n’avons pas eu le temps de bloguer depuis notre départ d’Anacortes, le 7 mai. Parce qu’en réalité nous voguons depuis, en pères peinards au gré de nos envies. Enfin je devrais plutôt dire en mère peinarde.

Parce que Marc, lui il n’arrête pas. Un œil rivé sur le contrôleur de batteries pour voir si les panneaux solaires « chargent » bien, la tête dans le moteur pour vérifier qu’il tourne rond et  la main sur le tournevis ou la perceuse pour améliorer le confort.

Cela dit, le baptême de la mer a été assez swing. Nous sommes partis strait sur Victoria à travers des courants (et des remous) spectaculaires qui nous ont  bien poussé aux fesses vers le Canada.

Nous avons même pu essayer notre Code D, autre nouveauté de l’année avec les panneaux solaires (ça sent le sud)


Nous sommes arrivés à Victoria, pile poil en même temps qu’un hydravion de ligne. C’est qu’il faut se méfier de ces bêtes là qui prolifèrent dans le port (pour le plus grand désagrément des oreilles humaines), au beau milieu de la rade, obligeant les bateaux à se pousser sur le bas-côté du chenal. Une fois à quai, c’est plutôt cool. Pas trop de monde, vue sur le parlement (de jour comme de nuit), tapissé de tableaux des visites de la Reine Elisabeth.  Car faut-il le rappeler, la très victorienne Victoria (350.000 habitants, faubourgs compris) est la capitale de la Colombie Britannique et se trouve sur l’île de Vancouver, juste en face de Vancouver (+ de 3 millions d’habitants), capitale économique, qui elle est située sur le continent.

Victoria ressemble à une petite
ville de retraités très british. Et pas seulement à l’heure du thé.

Une rue commerçante, quelques boutiques joliment rétro et puis plus rien que de coquets cottages aux pelouses tondues à raz et aux fleurs colorées. Heureusement l’université est en train de faire sérieusement baisser la moyenne d’âge.

Ah j’oubliais Chinatown marquée par attributs on ne peut plus kitch

Notre vraie découverte à Victoria, nous l’avons faite à l’Art Gallery qui possède une très belle collection de tableau de la peintre nationale Emilie Care et exposait  les magnifiques œuvres du graveur David Blackwood qui ont donné à Marc la nostalgie du grand Nord canadien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.