Séoul, le retour.

(Par Sylvie)

C’est comme si nous n’étions jamais partis. Début décembre, nous avions quitté Séoul débordante de manifestants en colère contre leur Présidente accusée de corruption et d’abus de biens sociaux. Nous l’avons retrouvée telle que nous l’avions laissée, toujours débordante de manifestants. Sauf que cette fois, les anti et les pro Park Geun Hy se partageaient la rue, soigneusement séparés par un ingénieux cordon de cars de police.

Nous ne sommes pas allés voir, mais nous supposons qu’en deux mois et demi, la ville non plus n’a pas changé. La voici telle que nous l’ avons découverte. Une mégalopole,qui s’étend à perte de vue au pied des montagnes. (10 millions d’habitants à Séoul de plus de 25 millions dans l’aire métropilitaine)

Une architecture qui se veut avant-gardiste

et un mobilier urbain surprenant J’ai surtout bien aimé les hug trees. Une touche de tendresse au milieu du béton.

Un métro ultra moderne d’où on émerge pour plonger dans les marchés bondés où les grandes marques cotoient les petits marchands de rue.

A Séoul, malgré tous les efforts consentis, le modernisme l’emporte sur la tradition, devenue folklore touristique.

Il faut dire que Séoul et ses anciens palais ont été rasés à plusieurs reprises. Pendant l’occupation, les Japonais se sont attaqués à tous les symboles monarchiques et la guerre de Corée a fait le reste. Deux fois tombée entre les mains des troupes sino-coréennes du nord, la capitale a été totalement anéantie. Elle renaîtra de ses cendres, sur le modèle des Etats-Unis qui l’ont sauvée. En soixante ans, la Corée du sud est parvenue à se hisser jusqu’au top ten des économies mondiales. Mais pas de doute que sur le chemin de son histoire, elle y a sans doute perdu beaucoup de son âme.

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