Nakata San: un brin de folie souffle à Taki

Il ne vit pas dans une cabane au fond du jardin, mais juste dans un hangar de pêche, transformé en loft et galerie d’art.

Frapper à sa porte, c’est faire connaissance avec Nakata San, le Japonais le plus gentil et le plus déjanté que nous ayons rencontré !

Cet ancien dessinateur de presse pour les grands quotidiens du Japon a pris sa retraite à Taki Ko où il a ouvert sa galerie d’art contemporain.

Exemple des dessins de presse de Nakata San

Il possède aussi quelques mangas de l’ère Edo et Meiji qu’il s’empresse de nous faire montrer.

Non content de nous faire découvrir son œuvre et ses collections, il nous embarque illico dans sa camionnette, fonce vers Kanazawa et son Musée d’art du 21ème siècle… pour un bain artistique !

L’exposition temporaire, intitulée « PEN » est consacrée au peintre-dessinateur Manabu Ikeda. Une œuvre fascinante, où chaque tableau mesurant deux mètres sur trois, offre une succession de découvertes à mesure qu’on s’en approche. A chaque pas, un nouvel univers fait de nouveaux détails. Un travail à la plume, trait par trait (l’artiste ne progresse que de 10 cm2 par jour!) une reprise contemporaine des anciennes techniques de l’estampe. Exceptionnel, mais difficile à rendre dans une image de blog !

Nakata San qui nous emmène ensuite à la « Pension Cruise » perchée dans les collines de la péninsule de Noto, où la famille Kunori plonge ses hôtes dans un bain de bohème et de musique dans un univers décidément très peu japonais.

La famille Kunori qui vient nous jouer la sérénade avec une une chanson composée spécialement pour Chamade…

Et c’est enfin Daiki, journaliste et ami de Nakata San qui nous consacre un article dans le Chunichi Shimbun (tirage 3 millions d’exemplaires!). Nous voilà presque les « Georges Baumgartner » à l’envers !

Entre le loft de Nakata, la Pension Cruise et Chamade, pas vraiment le temps de s’ennuyer !

Encore une belle soirée chez Nakata San en compagnie de Daiki (à gauche)

Et ça tombe bien… dehors c’est la tempête et franchir les digues du petit port de Taki Ko serait vraiment de l’inconscience.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.