Voilà un mois que le monde a basculé et que l’idée de naviguer semble encore lointaine. Alors à défaut de préparer les bagages, jetons un coup d’œil en arrière. Après une « Chamaderie » où l’opéra résonna grâce à la générosité de Magda et David, le bonhomme hiver décida lui d’être nettement plus chiche
Ce fut tout d’abord la parcimonie, voire la pénurie de neige, tout au moins en-dessous de 1400 m. Alors que j’espérais réaliser une belle haute-route du Jura, en janvier, sur les crêtes, l’enneignement restait misérable.
Les pentes nord bien vite croûtées ou trafolées, ce fut finalement en face sud qu’on a trouvé de conditions de printemps aussi bonnes qu’improbables pour un mois de janvier.
Puis vint février, avec une alternance de neige et de pluie en moyenne montagne. Mais en guettant les passages de fronts froids, il y eu de quoi s’offrir quelques descentes de rêve.
Restait l’altitude, mais hélas, ce fut décevant, les vents toujours violents ayant trop souvent tout mis en carton! Seules quelques pentes bien abritées permettaient de beaux virages.
Fin février, début mars, enfin de belles chutes de neiges et des conditions top!
Mais voilà… arriva le 15 mars… et la décision personnelle et civique de renoncer… Pas le moment de risquer d’encombrer les urgences.