Un drôle d’hiver

Voilà un mois que le monde a basculé et que l’idée de naviguer semble encore lointaine. Alors à défaut de préparer les bagages, jetons un coup d’œil en arrière. Après une « Chamaderie » où l’opéra résonna grâce à la générosité de Magda et David, le bonhomme hiver décida lui d’être nettement plus chiche

Après Vancouver, une Traviata dans les bois d’Epalinges

Ce fut tout d’abord la parcimonie, voire la pénurie de neige, tout au moins en-dessous de 1400 m. Alors que j’espérais réaliser une belle haute-route du Jura, en janvier, sur les crêtes, l’enneignement restait misérable.

Sommet du Mt Tendre (1679m) en janvier. Grand beau, mais tout sec!

Les pentes nord bien vite croûtées ou trafolées, ce fut finalement en face sud qu’on a trouvé de conditions de printemps aussi bonnes qu’improbables pour un mois de janvier.

Couloir SE de la Brecaca (2319m) Préalpes vaudoises

Puis vint février, avec une alternance de neige et de pluie en moyenne montagne. Mais en guettant les passages de fronts froids, il y eu de quoi s’offrir quelques descentes de rêve.

Tête à Josué (2131m), Préalpes vaudoises
Tête à Séri (2850m), région de la Dent de Morcles

Restait l’altitude, mais hélas, ce fut décevant, les vents toujours violents ayant trop souvent tout mis en carton! Seules quelques pentes bien abritées permettaient de beaux virages.

Pointe de Vouasson (3489m), descente sur Evolène (Valais)

Fin février, début mars, enfin de belles chutes de neiges et des conditions top!

Hundsrügg (2047m) Préalpes bernoises)

Mais voilà… arriva le 15 mars… et la décision personnelle et civique de renoncer… Pas le moment de risquer d’encombrer les urgences.

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