Sa majesté se fait désirer

Tout semblait parti pour le mieux. A peine débarqués sur la rive de Sukoi Bay que, « bingo », sur la crête dominant la baie deux silhouettes se détachaient dans le ciel. Une « mam » et son « cub ».

On suit les traces d’ours sur le bord de la falaise

Fantastique, mais nécessitant toutefois une approche prudente et respectueuse. Tout en nous montrant bien en vue, nous sommes tout de même restés à plus de 200 mètres.

Chamade entre 2 volcans: L’Iliamna au fond et la crotte devant

 

Une mère et son petit étant quand même la configuration la plus dangereuse et la plus susceptible de provoquer une attaque.

On se disait donc qu’on allait se régaler dans les baies suivantes, d’autant plus que le Parc du Katmaï est réputé pour ses ours innombrables. D’ailleurs, le lendemain, à peine entré dans Devils Cove qu’un nouvel ours était visible sur le rivage. Mais par manque de fond nous n’avons guère pu approcher. Et Mister Bear disparaît bien vite dans le bush et… nous ne verront rien d’autre dans cette baie magnifique.

Pas grave vu que l’escale suivante est prévue à Geographic Harbor. En 2012 nous y avions observé plein d’ours, mais hélas souvent sous la pluie. Alors avec ce grand bleu qui semble s’être installé, on va se régaler !

On termine l’étape par un magnifique bord sous code D dans les lumières parfaites de cette fin d’après-midi. La voile à peine enroulée que nous tournons la pointe marquant l’entrée nord de la baie.

 

Et… encore bingo, une mère et son petit !

Ça promet… On va s’en mettre plein les mirettes…

On ne s’attarde donc pas trop… terminant les manœuvres d’entrée et préparant le mouillage.

Geographic Harbor vu du ciel

On aurait pourtant dû ! Car d’ours, on n’en verra plus la moindre trace durant les deux jours qu’on passera à Geographic. Rien, ni sur les plages, ni dans les herbes grasses… rien ! Sans doute sommes-nous un peu trop tôt et les grizzlis sont encore dans le bush. Il est vrai que mai a été anormalement froid et que la neige est encore bien basse.

On se contentera donc de jouer les chasseurs de « faux ours »

La vengeance du chasseur d’images dépité: la bête est vaincue!

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