Vancouver : des hauts et des bas

On parle de quartiers… rassurez-vous…
Car nous avons à nouveau jeté l’ancre en plein cœur de la ville.

Et on se la pète un peu puisque False Creek, l’ancien bras de mer industriel est devenu un must immobilier. Nous sommes amarrés juste en face de Yaletown, le quartier bling bling de la ville, là où il est bon de se montrer dans sa décapotable (enfin… quand il ne pleut pas !).

Vancouver l’écolo… sa flotte de taxis hybrides s’il vous plaît…

Où la nature a gardé tous ses droits, et ce ne sont pas les Bernaches qui vous diront le contraire.

Bref, même si on squatte, provisoirement mais légalement, on habite dans les beaux quartiers.

Il y a aussi bien sûr un Chinatown où les descendants des « bras » importés en masse pour construire le chemin de fer se mâtinent d’Occident (les immigrés récents et autres fortunes d’Hong Kong ont leur Chinatown version cosy du côté de Richmond)

Et puis il y a les vieux quartiers, West Hastings et consorts… Nettement moins glorieux. Là dans les contre-rues se jouent bien des trafics.

La douceur de climat aurait attiré de nombreux « homeless ». Ils seraient plus de 20’000 à se chercher une « dignité » faite trop souvent d’expédients.

Un étalage étonnant et apparemment sans complexe, mais n’est-ce pas qu’apparence feinte ?

Comment ne pas ressentir un malaise en arpentant les « étals » du marché sauvage, officiellement interdit mais toléré, de Camble street. Ce n’est pas du « second hand », mais du 33ème hand. Chacun y met ses fripes et ses trouvailles… « Pour un dollars de plus » dans sa version la plus sordide. C’est aussi ça Vancouver.

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