L’Alaska, c’est la vie sauvage. Tous les prospectus touristiques vous le diront.
A chacun sa recette pour l’apprivoiser et en jouir.
Wild life super luxe :
Immobiliser au moteur son yacht de trois étages, à trois kilomètres d’un glacier pour permettre à Madame de terminer son sauna par un bain glacé, sous l’œil attendri de l’équipage : un vingtaine de personnes, prêtes à mettre à l’eau trois annexes plus grandes que Chamade ou à faire décoller l’hélicoptère de Monsieur.
Wild life écolo XXXL :
Vivre toute l’année sur un rafiot à voiles de jonques et propulsion à pédales.
C’est la recette du gentil sexagénaire barbu et polyglotte, rencontré à Meyer’s Chuck, qui nous a souhaité « bon voyage » en français, avant d’enfourcher son pédalo pour tenter rentrer au port de Tenakee Springs (le village des baba cool bobos). On ne pouvait que lui souhaiter bon vent.
Wild life sans peine (pour touristes fatigués) :
Sortir de son HLM flottant pour grimper dans un hydravion qui vous pose pratiquement dans l’antre des ours d’Anan Creek . Départ de Juneau ou de Ketchikan où le bal des hydravions commence dès 7h du matin. Pollution motorisée et sonore garanties.
Wild life gastronomico-ludique :
Strictement réservée aux plantigrades. Le cul dans la rivière jouer au ping-pong avec un saumon vivant , puis déguster sauvagement son caviar, les quatre fers en l’air.
Manger ou être mangé. That is the question que Teddy bear n’a même pas à se poser. Le saumon non plus d’ailleurs, car il n’a aucune alternative.
Wild life take-it easy:
Cool. Bien au frais, la vie sauvage est un long fleuve tranquille. Se laisser glisser au gré du courant, on the rocks, les doigts de pieds en éventail, en prenant de temps à autres un petit bain. Au pied d’un glacier les vacances sont éternelles.
Wild life peace and ugly
En Alaska, il souffle toujours un petit air contestataire et anticonformiste.
Donc s’habiller le plus décontracté possible quelque soit le temps et la température .Prendre des airs de hippies du Far West, dans la rue comme partout (dans un resto de Ketichikan, nous avons été servis par un jeune homme size extra large, en bermudas et sandales en plastique rose). La vie sauvage se retrouve dans les nippes Et tant pis si la mode wild style est une insulte à l’esthétique.
Wild life « Chamade »
Six jours comme ci….
Et un jour comme ça
P.S: Demain nous quittons Ketchikan (et donc les Etats-Unis) pour le Canada. Nous passerons l’entier du mois de septembre dans les eaux de la Colombie britannique.
Merci pour le catalogue de voyages présentant ses multiples propositions. Après études minutieuses et réflexions intenses, ma préférence reste… Chamade! bonne suite et rendez-vous est pris pour les prochains épisodes si bien décrits et si richement illustrés. Les vidéos sont impressionnates, bravo, à pluche!!! jeanda