Maňana… ça tourne au Nord-Ouest

Ketchikan:

Lever à l’aube ce lundi 27 août, pour entamer la descente vers Prince Ruppert avant que le  vent ne tourne au sud-est. Mais c’est raté… la dépression a pris de l’avance et, à peine quitté la marina qu’Eole se réveille d’un coup, en plein dans le nez… pas de raison impérative de faire route, d’autant plus que demain, la météo prévoit la bascule au nord-ouest. On décide donc de passer une nuit de plus avec nos copains les cruise ships.

Mardi:  la pluie diluvienne… et la météo qui annonce 25 nœuds de sud-est. Mais demain ça tourne au nord-ouest…une quinzaine de nœuds… On attend.

Mercredi… le beau semble revenir ce matin… mais pas trace de vent… on ajoute une journée au moteur vers Foggy Bay, le seul mouillage autorisé en route, après avoir fait notre sortie des USA. (Un coup de fil aux customs suffit). Pas grave puisque demain, ça tourne au nord-ouest. Le mouillage est magnifique… il est vrai que sous le soleil… !

On s’offre même une dernière ballade sur le sol « américain » avec Caroline, Gianmarco et Médéric, nos nouveaux équipiers, voileux, venus naviguer.

Et comme la météo annonce un petit sud-ouest pour la nuit, virant au nord-ouest ensuite… on repart à 22 heures pour une navigation de nuit dans les chenaux de Dixon Entrance.

Mais de vent… pas trace… c’est encore Volvo qui fait le boulot…

Et à l’approche du Passage de Venn, raccourci spectaculaire pour entrer dans la baie de Prince Ruppert, le nord-ouest annoncé se transforme en sud 10 nœuds… Mais demain ça devrait tourner au nord-ouest…

A 8 heures du matin nous sommes amarrés au Yacht Club. Accueil cordial, mais coûteux… 56$ CAN, le double du prix de Ketchikan et presque le triple des petits ports d’Alaska !

Nous appelons les douanes et là encore, elles ne se déplacent pas. Tout se fait par téléphone. Pas le moment d’oublier l’alphabet marin pour épeler tous les noms de l’équipage.

Autre fait incroyable…. il fait encore beau !

Reste à découvrir Prince Ruppert (54°19N / 130°19W) ses 18’000 habitants. En comparaison alaskaise, ça fait grand. Il est vrai que la ville s’est développée au début du 20ème siècle en devenant un grand port à l’extrémité du chemin de fer Transcanadien. Mais disons qu’aujourd’hui elle nous laisse l’impression de vivre un peu sur ses souvenirs.

On ne regrettera donc pas trop de repartir demain… puisque demain… ça tourne au nord-ouest… C’est sûr, puisque la météo le dit

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.