Chamade fait sa (petite) crise

C’est là toute la différence entre les voiliers et les hommes… ils n’attendent pas la quarantaine pour faire leur crise !  La dizaine leur suffit !

Eh oui, Chamade a bientôt 10 ans et quelques rhumatismes…

On a beau multiplier les travaux d’entretien, les échanges préventifs et les petites réparations…

On a beau y passer beaucoup (trop) de temps à mon goût…

La statistique des pannes est quand même à la hausse…

Dernière en date : le guindeau ! (le treuil qui nous permet de relever l’ancre)

Au moment de relever l’ancre après une belle plongée, le voilà qui patine et refuse tout service…

Et remonter une ancre de 20kg au bout de 20m de chaîne (à 2,2kg/m), ça vous mets les bras et le dos en surchauffe.

Une journée de démontage plus tard, le diagnostic : rupture de la clavette entre le moteur et la vis hélicoïdale de l’arbre d’entraînement. Une clavette ça se change, mais en se détruisant elle a aussi détruit la rainure de l’arbre en inox. Et là, même le mécano débrouille de Coron (réputé pour faire des miracles) baisse les bras : ça, il ne peut pas refaire…

La rainure déformée

Donc procédure d’urgence… commande des pièces chez Lofrans en Italie… A ce jour, on ne sait pas encore si Jonathan et Yaël qui viennent nous rejoindre dans une semaine pourront les apporter.

Pour l’instant nous avons retiré le mouillage principal et l’avons remplacé par une ancre Spade en alu (7kg), 20m de chaîne et 50m de câblot. C’est jouable jusque 10-12 mètres de fond, même si ça reste sportif. Mais ça limite les mouillages disponibles. Et aux Philippines, justement, c’est souvent (très) profond.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.