« Chamade », un petit pas pour la science…

Deuxième sortie en ville… mais cette fois-ci loin de Downtown. En route pour l’un des quartiers les plus vibrants de San Diego, La Jolla, là où est basée l’Université de Californie (Mais oui ! tout San Diego ne fait pas la sieste !)

Nous avons rendez-vous avec le professeur Luca Centurioni du « Scripps », un institut océanographique, l’un des plus anciens, des plus grands et des plus importants centres de recherche de son type au monde. 1300 personnes installées dans un cadre idyllique, juste au bord de la mer. C’est là que Luca Centurioni dirige sous l’égide de l’UNESCO, un programme d’étude des océans au moyen de balises dérivantes larguées en pleine mer.

Nous avons été mis en contact avec le Scripps et Luca Centurioni via la fondation suisse « Race for water » qui a fait de la protection de l’eau sa priorité. Créée en marge du projet MOD70, ces trimarans de course imaginés par Stève Ravussin, la Fondation Race for water conduit toute une série de projets de sensibilisation écologique. Une fondation dont nous sommes désormais les ambassadeurs dans le Pacifique. Voir : http://www.multioneattitude.com/fr/


Notre mission : contribuer au programme de recherche en larguant 2 balises dérivantes au milieu de l’Océan Pacifique, l’une juste au nord de l’équateur, l’autre juste au sud. Elles entameront alors une dérive de 2 à 3 ans, envoyant continuellement par satellite des relevés scientifiques et météorologiques.

Chaque balise pèse 25 kilos. Elles sont entièrement automatiques et notre tâche se bornera juste à les immerger après les avoir débarrassées de leur enveloppe de protection. Reste à faire une place à bord à ces invitées discrètes (mais tout de même assez massives !) jusqu’à la fin mars où nous devrions franchir l’équateur durant notre traversée Mexique-Marquises.

A noter aussi que durant toutes ces navigations dans le Pacifique, nous contribuerons à un programme d’observations météorologiques en envoyant quotidiennement nos relevés de températures, de pression, de vitesse et direction du vent et de hauteur des vagues. Un programme coordonné par Météo France et alimenté par une escouade d’observateurs volontaires dont nous ferons partie. Une mission supplémentaire d’ « ambassadeurs de Race for water »

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