25-26.11 :
Ushuaia : Temps grisouille, trouée de soleil entre les nuages, sommets enneigés et vent d’ouest à 25 nœuds, l’ambiance est tout de suite au Grand Sud en sortant de l’avion qui nous a conduit jusqu’à la fin du monde. Avec surtout ce premier constat : « Jusqu’ici tout va bien » : les bagages sont au rendez-vous, les housses de ski aussi. Ouf ! c’est déjà un premier risque d’écarté.
Reste à faire les papiers, la sortie d’Argentine pour dévaler le Beagle jusqu’à Puerto Williams la « fin du monde » chilienne. Et si les prévisions météos ne sont guère encourageantes pour les jours suivants, pour l’heure c’est le calme avant la tempête, et c’est donc au moteur que nous quittons Ushuaia. Le temps d’essuyer quelques rafales venues des montagnes, de glisser à 10 nœuds sur les eaux protégées et nous nous amarrons au « Micalvi » l’ancien navire militaire échoué au fond de l’anse de Puerto Williams. Une épave qui est devenue au fil des années le rendez-vous des « Antarcticos » dans son bar désormais mythique. Mais avouons que depuis notre dernier passage il y a 10 ans, le « bouge » est devenu cosy.
On y perd un peu de mystère, mais les douches ont quand même progressé.
