Le cavalier des Steppes

« Le principe du nomadisme historique recommande de ne jamais penser à l’étape finale. À l’immensité, mieux vaut opposer mesure que vitesse. Ainsi le cavalier des steppes ne se projette-t-il pas au-delà du campement du soir. Il traverse l’Empire par courtes étapes. Il n’est pas tendu vers la ligne d’arrivée. »
Sylvain Tesson, « Blanc », Gallimard

24 décembre
Magnifique évocation de notre attitude aujourd’hui en cette veillée de Noël. Cela fait 21 jours que nous sommes en pleine mer et il en faudra encore de nombreux avant de retrouver la terre. Combien? Chut, une douzaine… je vous le dis à voix basse pour ne pas déranger le cavalier des steppes.
Le nôtre trône à l’arrière de Chamade: concentré, attentif, infatigable, fiable, précis… que dire de plus pour définir notre régulateur d’allure, ce pilote automatique qui tient la barre de Chamade? Si ce n’est qu’en plus il est vertueux, écologique et durable. Il ne consomme ni énergie fossile, ni électricité. Il ne fait qu’utiliser astucieusement la force du vent et de l’eau pour garder le cap et le bon. Nuit et jour, sans faiblir, insensible au froid et aux embruns, il nous décharge de la tache harassante de tenir la barre. Merci à Peter Forthmann, un Allemand, qui a conçu ce « Windpilot », le troisième cavalier de Chamade dans la steppe pacifique!
Et s’il ressemble un peu à un sapin de Noël, c’est juste de circonstance!

Bonne fêtes à tous!

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