Papeete, de coloniale à provinciale

Papeete a bien changé en trente ans.

Elle n’a plus cet espèce de charme un peu désuet de l’ancienne ville coloniale. Ici comme partout le béton a coulé, le vieux temple protestant de Paofai (haut lieu de l’animation dans les années 80) est entouré d’immeubles sans âmes…

Manifestement les architectes ont davantage plongé dans les eaux du lagon que sué sur leur table à dessin. Quant aux bâtiments publics comme par exemple celui des Postes, on y retrouve le « modèle France 95 » qu’on peut voir dans toute ville de sous-préfecture. Bref ça manque cruellement de charme côté esthétique.

Mais le cœur de la ville reste animé la journée, même si le nombre de rideaux baissés montre que la situation économique n’est pas florissante.

Reste enfin le Heiva, les grandes fêtes de juillet avec notamment ses concours de chants polyphoniques et de danses traditionnelle. On y assiste ce soir, on vous racontera…

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Et nous voilà avec des images plein les yeux. Le Heiva reste le grand événement de Tahiti. Les chants polyphoniques sont toujours aussi étonnants et les jeunes danseuses de tamouré toujours aussi émoustillantes… Le spectacle est total même si là aussi tout évolue. Les chorégraphies sont devenues plus sophistiquées, la mise en scène plus théâtrale, plus « hollywoodienne ». Mais n’est-ce pas normal que les danses évoluent. C’est même la preuve que cette culture est vivante et non pas figée dans une forme de « traditionalisme pure et authentique ». (Mais désolé pour les amateurs, les photos sont interdites durant le spectacle !)

Et autre classique de Papeete, les fameuses roulottes de la place Vaiete sont toujours là, même si moins nombreuses. Et leurs cuisines offrent toujours le meilleur rapport qualité-prix de Papeete.

Comme quoi tout n’est pas perdu !

1 Commentaire

  1. Gisèle Ceppi Répondre

    Magnifique ce que vous vivez ! Marc il te faudra mettre le collier lorsque tu feras des conférences !Je vous emebrasse et pense à vous .

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