Puerto Galera, versus Reiser

(Par Sylvie)

La baie de Puerto Galera est magnifique, le mouillage sympa,  à quelques centaines de mètres du Yacht Club, entre une plage de sable blanc et  le « muelle » (le débarcadère) grouillant de triporteurs et de bangkas.

On débarque et badaboum. On ne voit qu’eux, des Occidentaux, sortis tout droit de la célèbre BD de Reiser (paix à son âme) « gros dégueulasse ». À dessiner dans plusieurs versions :

1.-  Le vieux adipeux, la panse débordante du marcel et du short qui tire-bouchonne, les tongs ou les sandales traînantes. Il promène avec lui une pimpante nymphette philippine, à peine sortie de l’adolescence qui lui essuie la bouche au restaurant en minaudant ou le regarde boire un coup avec ses copains, sans piper mot.

2.- Le vieux squelette débraillé rongé par l’alcool, qui vit de bar en bar, une bouteille de bière pour compagne.

3.- Le vieux beau à moto, biceps mollissant et les shorts moulants, avec, monté en croupe, un jeune éphèbe local.

Parmi ces glorieux spécimens de retraités occidentaux (Américains, Allemands, Suisses pour la plupart), certains ont pris femme (et parfois se sont fait prendre, en bon arroseur arrosé), apportant leur gracieuse contribution la surpopulation galopante des Philippines (Merci l’Eglise qui s’est opposée jusqu’au bout  à une loi sur la contraception, finalement validée en 2014,  alors que la population dépasse les 100 millions d’habitants).

Les « papy papa », pathétiques nababs de l’exploitation sexuelle.

A Puerto Galera, Reiser aurait eu quelques beaux spécimens à se mettre sous la dent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.